Comment le yoga et la méditation inversent les réactions de l’ADN responsables du stress et du vieillissement.
La pratique du yoga et la méditation peuvent inverser les réactions moléculaires de notre ADN qui sont à l’origine de problèmes de santé et de dépression selon une étude de l’Université de Coventry au Royaume-Uni et de l’Université de Radboud aux Pays-Bas.
L’étude, publiée dans la revue Frontiers In Immunology, indique que lorsqu’une personne est exposée à un événement stressant, son système nerveux sympathique, le système responsable de la réponse de combat ou de fuite, est déclenché.
Ceci augmente la production d’une molécule appelée facteur nucléaire Kappa B (NF-KB) qui régule la manière dont nos gènes sont exprimés. Le NF-KB traduit le stress en activant les gènes pour produire des protéines appelées cytokines qui provoquent une inflammation au niveau cellulaire, une réaction utile comme réaction de combat ou de fuite de courte durée. Cependant, si elle persiste, elle entraîne un risque plus élevé de cancer, de vieillissement accéléré et de troubles psychiatriques comme la dépression.
Selon l’étude, les personnes qui pratiquent une activité comme le yoga ou la méditation, présentent l’effet inverse. La diminution de la production de NF-KB et de cytokines qui conduit à une inversion du modèle d’expression des gènes pro-inflammatoires et à une réduction du risque de maladies et d’affections liées à l’inflammation.
Les recherches indiquent que les personnes qui bénéficient déjà des bienfaits de la pratique comme le yoga ou la méditation ne réalisent pas toujours les bienfaits qui commencent au niveau moléculaire et qui peuvent modifier la façon dont fonctionnent leur codes génétiques.
Source: Your Wellness Magazine Volume 12 Numero 10